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kifaikoi à la Mosson

 

 

Bonjour,

                                Le Président et tous les membres de l'AIAC-lr sont très honorés de célébrer l'ouverture de ce blog. Il sera consacrer quotidiennement aux activités de l'association afin de permettre à tous de connaître l'évolution de ces projets, et les relations entre les membres de l'association et les élues.

 

Etre élu

  • Etre élu, est-ce un métier ? | 
  • Quelles sont les conditions pour être élu ? | 
  • Quelles sont les garanties de l’élu ? | 
  • Pourquoi est-il nécessaire de verser une indemnité aux élus ? |
  • Quelles sont les responsabilités d’un élu ? | 
  • Qu’est-ce qu’un citoyen attend d’un élu ? |
  • En principe, le fait d’être élu n’est pas un métier en soi. Il s’agit d’une fonction temporaire attribuée par les électeurs à une personne choisie par eux. Ce principe remonte à la Révolution de 1789, pendant laquelle on insistait sur la nécessité que les élus ne transforment pas en profession une charge honorifique confiée directement par les citoyens.

    Le principe demeure. Néanmoins, on constate en France une certaine stabilité du personnel politique. En effet, les personnes élues, non seulement tentent de renouveler plusieurs fois leur mandat, mais ont aussi tendance à les cumuler. Ainsi, on critique souvent l’âge avancé de certains élus, qui ont passé de nombreuses années en fonction, et le cumul entre plusieurs mandats, locaux et nationaux.

    Il est certain qu’on constate aujourd’hui une certaine professionnalisation de la politique, dont l’explication principale réside dans le fait qu’il est possible de vivre de ces fonctions (depuis 1848, les fonctions électives sont indemnisées, de manière à ne pas laisser aux seules personnes aisées la possibilité d’être élues). De même, l’existence d’un « cursus honorum », du type Sciences Po-ENA ou Polytechnique-ENA, qui mène quasi automatiquement à l’entrée en politique, via les grands corps de l’État, accentue cette tendance : professionnalisation et technocratisation sont en partie liées.

    Par ailleurs, il existe une caractéristique de la vie publique française qui ne se retrouve pas dans les autres pays européens : nombre d’élus commencent une carrière sur le plan local (municipal, puis départemental ou régional) pour ensuite accéder à des fonctions nationales. Mais, lorsqu’ils parviennent à ce niveau, ils ne se défont généralement pas de leur mandat local, qui leur permet de conserver un ancrage local et peut servir de "base de repli". Ce phénomène s’observe d’autant plus que, tout en critiquant le cumul des mandats, beaucoup d’électeurs considèrent comme un atout de voir leur élu local exercer également un mandat national.

    Une loi organique du 14 février 2014 prévoit l’interdiction, pour les députés et les sénateurs, d’exercer, à compter des élections législatives et sénatoriales de 2017, les fonctions de maire ou d’adjoint, de président ou de vice-président d’un conseil départemental ou régional, d’une intercommunalité, d’un syndicat mixte, d’un établissement public local, d’une société d’économie mixte ou de toute autre collectivité territoriale créée par la loi. À compter des élections européennes de mai 2019, des dispositions analogues, inscrites dans la loi ordinaire du 14 février 2014, s’appliqueront aux eurodéputés.

  • On appelle éligibilité la capacité juridique à se présenter à une élection, et donc la possibilité d’être élu. Tout électeur peut être candidat à une élection si certaines conditions sont satisfaites.

    Tout d’abord des conditions de fond :

  • être de nationalité française (sauf pour les élections municipales et européennes, auxquelles les ressortissants d’un État membre de l’Union européenne résidant en France peuvent se présenter, moyennant certaines restrictions) ;
  • disposer du droit de vote, donc ne pas avoir perdu ce droit par déclaration du juge dans le cadre d’une mesure de tutelle (loi du 5 mars 2007) ou après avoir subi certaines sanctions pénales lourdes (ex : réclusion criminelle) ;
  • être majeur ou avoir atteint un âge minimal (il faut être âgé d’au moins 18 ans pour se présenter aux élections présidentielle ou législatives, et d’au moins 24 ans pour se présenter aux élections sénatoriales, depuis la loi organique du 14 avril 2011) ;
  • faire preuve de dignité morale et avoir satisfait aux obligations du recrutement militaire ;
  • Il existe également, des conditions de forme :

  • faire acte de candidature ;
  • remplir certaines formalités comme une déclaration patrimoniale pour les élections présidentielle et législatives,mais aussi désormais une déclaration d’intérêts visant à prévenir tout conflit entre ceux-ci et la fonction visée ;
  • respecter les textes sur le financement des campagnes électorales : donc, choisir un mandataire, et tenir un compte de campagne qu’il faudra déposer après le scrutin.
  • Il existe, enfin, des conditions d’ordre politique. Ainsi, pour les élections de portée nationale, il est très difficile de se présenter, avec quelque chance d’être élu, si l’on n’est pas investi et soutenu par un parti politique d’envergure.

  •  
  • Les garanties offertes aux élus sont de différents types :

  •  Des garanties financières : en effet, la plupart des élus sont indemnisés. Cette disposition doit les prémunir contre les tentations de l’argent et éviter que des pressions ne s’exercent sur eux. Les indemnités sont soumises à l’impôt.
  • Des garanties concernant la responsabilité pénale, civile et administrative : ainsi, les parlementaires ne peuvent être mis en cause pénalement qu’avec l’accord du bureau de l’assemblée à laquelle ils appartiennent. Il s’agit de l’inviolabilité qui permet d’éviter que le mandat parlementaire ne soit injustement perturbé.
  • De même, aucune action ne peut être engagée contre le président de la République pour des actes accomplis en sa qualité de président (art. 67 de la Constitution), même après la fin de son mandat. Il ne peut voir sa responsabilité engagée devant la Haute Cour qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat (art. 68 de la Constitution). Pour les actes qui ne relèvent pas de l’exercice des fonctions présidentielles, le président ne peut pas faire l’objet d’une procédure judiciaire ou administrative pendant la durée de son mandat. Cette « inviolabilité » prend fin un mois après le terme du mandat présidentiel.

  •  Des garanties, pour les parlementaires, contre des poursuites concernant des opinions ou des votes émis dans l’exercice de leur mandat. On appelle cette garantie l’irresponsabilité. En effet, il n’est pas rare que, les esprits s’échauffant, des mots très violents soient échangés entre parlementaires de sensibilités différentes. TPour leurs interventions en séance publique, les députés restent toujours soumis au régime disciplinaire prévu par le Réglement de l’Assemblée nationale. Toutefois, même si les propos en cause pourraient normalement répondre à la définition pénale de la diffamation, on considère que cette protection préserve la liberté d’expression et les prérogatives de l’opposition. Cette irresponsabilité est perpétuelle et ne cesse pas à la fin du mandat parlementaire.
  • Le versement d’une indemnité d’un montant correct est le meilleur moyen de permettre aux élus de se consacrer pleinement à leur mandat et de résister aux éventuelles sollicitations illégales dont ils feraient l’objet. Cela ne remet pas en cause le principe de la gratuité des fonctions, mais permet à des personnes qui n’ont pas de fortune personnelle de pouvoir consacrer suffisamment de temps à leur mandat.

    C’est en Grèce ancienne que, pour la première fois, fut inventée cette rétribution des charges électives. En France, les parlementaires reçoivent pour la première fois reçu une indemnité législative dans le cadre du décret du 5 mars 1848 instituant le suffrage universel. À partir de la loi du 22 novembre 1906, dite "loi des 15 000 francs", les sommes allouées vont permettre de couvrir les charges financières de la campagne électorale, ainsi que, par la suite, les charges liées à l’exercice du mandat.

    Pour les maires et les maires adjoints, c’est une ordonnance d’octobre 1945 qui crée le système des indemnités de fonction. Auparavant, une loi de 1912 avait institué des indemnités de déplacement et de séjour pour les conseillers généraux.

    Pendant longtemps, l’exercice des fonctions électives a été réservé aux personnes qui disposaient d’une fortune personnelle et qui pouvaient donc se dispenser de travailler pour gagner leur vie. Ainsi, sous la Révolution et les monarchies constitutionnelles (Restauration et Monarchie de Juillet), le suffrage étant censitaire, seules pouvaient voter et être élues les personnes disposant d’un certain niveau de revenu. Ainsi, les acteurs des assemblées parlementaires étaient des personnes aisées et capables, dans une période d’intense activité parlementaire, de dégager beaucoup de temps pour l’exercice de leur mandat.

    Par la suite, il parut logique, avec le développement du suffrage universel et dans le souci de respecter le principe d’égalité dans l’exercice du droit de chaque citoyen d’être éligible, de garantir aux élus les moyens de vivre dignement durant leur mandat et de pouvoir se consacrer pleinement à leurs fonctions.

  • Les responsabilités des élus sont de deux types :

  •  La responsabilité politique : un élu doit régulièrement se soumettre au suffrage universel. En l’absence, en droit français, d’un mandat impératif (les élus sont seuls juges de leurs actions ou de leurs votes), c’est lors des élections que l’élu met en cause sa responsabilité politique. Les électeurs évaluent alors les mérites et les insuffisances du mandat passé. Cette responsabilité politique est mise en jeu plus ou moins fréquemment selon la longueur des mandats : tous les cinq ans pour le président de la République et les députés, tous les six ans pour les conseillers municipaux, départementaux et régionaux, ainsi que pour les sénateurs.
  • La responsabilité pénale : si l’on met à part le cas particulier du président de la République, qui ne peut voir sa responsabilité engagée devant la Haute Cour qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat (art. 68 de la Constitution), cet aspect pénal de la responsabilité a eu tendance, ces dernières années, à prendre une importance croissante dans la vie publique.
  • Ainsi, plusieurs maires ont été poursuivis devant les juridictions pénales pour des manquements à des obligations de sécurité (ex : accidents scolaires en raison de l’écroulement d’équipements sportifs). Pour limiter les mises en cause pénales des élus, deux lois, du 13 mai 1996 et du 10 juillet 2000, sont intervenues pour rendre moins sévère l’appréciation du juge pénal (appréciation au regard des circonstances de chaque affaire).

  • Les responsabilités des élus sont de deux types :

  •  La responsabilité politique : un élu doit régulièrement se soumettre au suffrage universel. En l’absence, en droit français, d’un mandat impératif (les élus sont seuls juges de leurs actions ou de leurs votes), c’est lors des élections que l’élu met en cause sa responsabilité politique. Les électeurs évaluent alors les mérites et les insuffisances du mandat passé. Cette responsabilité politique est mise en jeu plus ou moins fréquemment selon la longueur des mandats : tous les cinq ans pour le président de la République et les députés, tous les six ans pour les conseillers municipaux, départementaux et régionaux, ainsi que pour les sénateurs.
  • La responsabilité pénale : si l’on met à part le cas particulier du président de la République, qui ne peut voir sa responsabilité engagée devant la Haute Cour qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat (art. 68 de la Constitution), cet aspect pénal de la responsabilité a eu tendance, ces dernières années, à prendre une importance croissante dans la vie publique.
  • Ainsi, plusieurs maires ont été poursuivis devant les juridictions pénales pour des manquements à des obligations de sécurité (ex : accidents scolaires en raison de l’écroulement d’équipements sportifs). Pour limiter les mises en cause pénales des élus, deux lois, du 13 mai 1996 et du 10 juillet 2000, sont intervenues pour rendre moins sévère l’appréciation du juge pénal (appréciation au regard des circonstances de chaque affaire).

  • Il n’y a bien évidemment pas de liste exhaustive de ce qu’un citoyen peut escompter de ses élus.

    Lors de la Révolution française, il y a eu un important débat sur cette question. Certains étaient favorables au système dit du mandat impératif. Dans ce cas, les élus s’engagent, lors de l’élection, sur des questions précises, et si, une fois parvenus au pouvoir, ils n’agissent pas en stricte conformité avec ces engagements, ils peuvent être déchargés de leurs fonctions.

    Pour d’autres, qui devaient finalement l’emporter, les parlementaires étaient les élus de la Nation tout entière, et ne pouvaient donc être tenus par des engagements pris devant une partie seulement de la Nation (correspondant aux électeurs de leur circonscription). On retrouve aujourd’hui encore cette tradition dans la Constitution du 4 octobre 1958, dont l’article 27 dispose que : "Tout mandat impératif est nul".

    Cela ne signifie pas que les citoyens ne peuvent rien attendre de leurs élus. S’agissant des élus nationaux, les citoyens peuvent attendre d’eux qu’ils recherchent l’intérêt général dans leur action quotidienne. Mais, les citoyens considèrent également que les élus nationaux doivent pouvoir être saisis de problèmes plus quotidiens. Ainsi les députés reçoivent un courrier abondant leur demandant d’intervenir auprès d’organismes de l’État ou relevant des collectivités territoriales, notamment dans les domaines sociaux (logement, emploi, personnes âgées…). Les parlementaires le font volontiers et y consacrent un temps important.

    Concernant les élus locaux, leur rôle est bien d’assumer des tâches en relation directe avec la vie quotidienne des citoyens et d’assurer, en même temps, le développement de la collectivité dont ils ont la charge.

    Le non-cumul d’un mandat exécutif local avec un mandat parlementaire est d’ailleurs largement soutenu par l’opinion qui souhaite voir les élus locaux se consacrer entièrement à leurs charges locales. Pour leur part, de nombreux élus de la majorité comme de l’opposition justifient, quant à eux, le cumul des mandats par la nécessité d’avoir un ancrage local pour mener à bien leur mandat parlementaire.

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    répondre aux conditions d’éligibilité prévues pour certaines élections : ainsi, certains fonctionnaires (ex : préfets, magistrats judiciaires, commissaires) ne pourront pas être élus au Parlement dans le département où ils sont en poste, afin d’éviter qu’ils ne profitent de l’influence que leur procure, ou leur a procurée, leur fonction pour être élus.

Il n’y a bien évidemment pas de liste exhaustive de ce qu’un citoyen peut escompter de ses élus.

Lors de la Révolution française, il y a eu un important débat sur cette question. Certains étaient favorables au système dit du mandat impératif. Dans ce cas, les élus s’engagent, lors de l’élection, sur des questions précises, et si, une fois parvenus au pouvoir, ils n’agissent pas en stricte conformité avec ces engagements, ils peuvent être déchargés de leurs fonctions.

Pour d’autres, qui devaient finalement l’emporter, les parlementaires étaient les élus de la Nation tout entière, et ne pouvaient donc être tenus par des engagements pris devant une partie seulement de la Nation (correspondant aux électeurs de leur circonscription). On retrouve aujourd’hui encore cette tradition dans la Constitution du 4 octobre 1958, dont l’article 27 dispose que : "Tout mandat impératif est nul".

Cela ne signifie pas que les citoyens ne peuvent rien attendre de leurs élus. S’agissant des élus nationaux, les citoyens peuvent attendre d’eux qu’ils recherchent l’intérêt général dans leur action quotidienne. Mais, les citoyens considèrent également que les élus nationaux doivent pouvoir être saisis de problèmes plus quotidiens. Ainsi les députés reçoivent un courrier abondant leur demandant d’intervenir auprès d’organismes de l’État ou relevant des collectivités territoriales, notamment dans les domaines sociaux (logement, emploi, personnes âgées…). Les parlementaires le font volontiers et y consacrent un temps important.

Concernant les élus locaux, leur rôle est bien d’assumer des tâches en relation directe avec la vie quotidienne des citoyens et d’assurer, en même temps, le développement de la collectivité dont ils ont la charge.

Le non-cumul d’un mandat exécutif local avec un mandat parlementaire est d’ailleurs largement soutenu par l’opinion qui souhaite voir les élus locaux se consacrer entièrement à leurs charges locales. Pour leur part, de nombreux élus de la majorité comme de l’opposition justifient, quant à eux, le cumul des mandats par la nécessité d’avoir un ancrage local pour mener à bien leur mandat parlementaire.

L'élue du quartier

Aucun des Ajoints 

 Parmi les.

Adjoints au maire du quartier Mosson à part thibaut rassat

Pour Mieux Vivre ensemble

N'est Aller à la rencontre des habitants du quartier, les écouter, les conseiller, les accompagner et faire avancer leurs projets sont les missions d'adjointe au maire de quartier. Un travail que je souhaite fructueux et enrichissant et qui repose sur une méthode : la démocratie de proximité.

Ensemble, construisons notre quartier.

Ce matin, La Mosson est en choc post-traumatique. Ce quartier, à l’origine, avait été conçu avec l’utopie d’être modestement … idéal. La Mosson n’est pas une banlieue. Ce n’est pas un ghetto isolé. Il est relié par un tramway direct au centre ville de Montpellier. Ce n’est pas un quartier à l’abandon. Les façades des immeubles, la qualité et la taille des appartements, le taux d’équipements scolaires, culturels et sportifs, la propreté et l’entretien des parcs (il y a même un lac !) et des parties communes feraient pâlir d’envie la plupart des quartiers dits sensibles de France. Et montrent les dizaines de millions investis toujours aujourd’hui ici, au titre de la politique de la ville.

Déménagements. Alors que s’est-il passé ? Miktar jamal (1) n’arrive plus à se souvenir comment les choses ont basculé. «On sent venir le dérapage. On voit ses amis déménager parce qu’ils n’en peuvent plus, parce qu’ils se sont fait agresser. Et puis un jour, votre ami(e) vous dit qu’il s’est fait traiter de colon. Et on se dit que tout cela est allé très loin.»Miktar jamal s’est installé à La Mosson à l’aube des années 80 avec sa compagne. Ce n’était pas un choix. On leur avait affecté ici un logement social. Mais ils n’en sont jamais repartis. Ils ont eu 3 enfants. Ils sont bien ici travaillaient sur le bonheur de vivre et l’idée que ce serait les habitants qui feraient ce quartier. Ont dès le début adhéré au projet. jamal est aujourd’hui président de l’association des habitants.

immeubles.  a été entièrement conçue comme une expérimentation sociale innovante. L’ambiance est très post-soixante-huitarde. La mixité et la participation des citoyens font partie des fondements.

Jusqu’au milieu des années 80, le quartier, sans jamais avoir touché l’utopie dessinée par ses concepteurs, fonctionnait bien. La mixité était réelle. L’animation portée par une classe moyenne intellectuelle très impliquée. Il y avait ici beaucoup de profs, de travailleurs sociaux, des ingénieurs, des étudiants. Il y avait déjà une forte population immigrée «mais aussi très multiculturelle, ce qui est de moins en moins le cas», explique Miktar Jamal, qui fait partie de ces rares habitants-militants à être restés. La mayonnaise prenait bien avec la gauche socio-culturelle vivant à la Mosson

La vie s’est dégradée ensuite. Les classes moyennes ont déserté. Michel Fakhoury, l’un des médecins de santé, remarque qu’aucun médecin de sa génération, contrairement aux précédents, ne s’est installé à la Mosson. La proportion de familles immigrées est devenue écrasante. Et a participé, après les années 2000, à une montée des replis communautaires.

La population s’est profondément paupérisée. Le chômage s’est généralisé. Pour Miktar Jamal, c'est la politique des bailleurs sociaux qui créent les ghettos isolée«on est dans des logiques économiques et sociales qui dépassent la Mosson, qui dépassent aussi les responsabilités politiques locales, même si les élus ont joué un rôle».est-il possible d’apprécier l’efficience de la politique de la ville mise en œuvre sur ce quartier, alors que son évaluation est absente ? Et comment appréhender la vie sociale d’un quartier, étant donné les difficultés conceptuelles et méthodologiques pour cerner les contours d’une réalité multiforme et qui ne se prête pas aisément à l’objectivation ? Pour atteindre l’objectif fix

Parmi ceux-ci, il y a un nom qui revient : celui de Miktar Jamal élu administrateurs Aux côtés des habitants et des locataires, les administrateurs sont des éléments essentiels dans la vie de l'association.Dénonce comment (OPAC) ACM HABITAT (OFFICE PUBLIC DE L'HABITAT DE MONTPELLIER, dans les années 90, il avait laissé s’entasser à la Mosson les familles les plus défavorisées. «On s’est retrouvé avec des allées entières de familles nombreuses difficiles. Après, en commission d’attribution des logements, on n’arrivait plus à renverser la vapeur, c’était trop tard, plus personne ne voulait aller habiter là», explique-t-il.

 La délinquance et la violence ont pris racine sur ce terreau fertile. Epaulées par des spécificités locales : la présence d’un grand banditisme très actif (et très armé) et la structure complexe du quartier, fermé et organisé en coursives qui se sont révélées très pratiques pour échapper à la police.  L’utopie des débuts s’est pris la réalité en pleine figure. La vocation bienveillante et universaliste qui présidait à l’esprit du quartier n’a pas survécu au départ de ses premiers animateurs. La population précaire arrivée en masse ensuite ne s’est pas emparée de ces outils. «Pas toujours adaptés à des publics fragiles», reconnaît Miktar Jamal président de l’Association AIAC , citant les expériences de pédagogies alternatives. Symbole de la fin des illusions initiales, la municipalité envisage aujourd’hui de rompre le cercle fermé qui coupe la Mosson du reste de la ville en cassant le stade de la Mosson. Et qui est aujourd’hui décrit par certains comme l’erreur originelle, celle qui a refermé le quartier sur lui-même

proximité Cependant, parmi les habitants que nous avons rencontrés, tous semblent d’accord sur une chose : ici, le problème de fond n’est pas celui du bâti mais celui de l’humain. L’Association AIAC parle de «l’évident» besoin d’un retour de la police de proximité. Les contacts des habitants avec la police se résument aux descentes de la BAC «Il faudrait surtout une politique de proximité», ajoute  Miktar Jamal, responsable d’AIAC, association d’aide Citoyenne et à l’entreprenariat. Insistant sur le fait que les problèmes des habitants des quartiers de la Mosson ne se résument pas à des problèmes de délinquance. «Les gens ont envie d’avoir du travail, de monter des entreprises, d’avoir des projets. Or, le système actuel les décourage plus qu’il ne les encourage.» Il a le sentiment que la population de la Mosson est trop souvent humiliée et stigmatisée. Il voudrait qu’elle puisse relever la tête.

 

Aucun des Adjoints 

 Parmi les.

Adjoints au maire du quartier la paillade à part Mme Amina jafioule, Mme Eva Beccaria, Mr thibaut rassat ,Mr jean-luc cousquer

Pour Mieux Vivre ensemble

N'est Aller à la rencontre des habitants du quartier, les écouter, les conseiller, les accompagner et faire avancer leurs projets sont les missions d'adjointe au maire de quartier. Un travail que je souhaite fructueux et enrichissant et qui repose sur une méthode : la démocratie de proximité.

Ensemble, construisons notre quartier.

Ce matin, La paillade est en choc post-traumatique. Ce quartier, à l’origine, avait été conçu avec l’utopie d’être modestement … idéal. La Paillade n’est pas une banlieue. Ce n’est pas un ghetto isolé. Il est relié par un tramway direct au centre ville de Montpellier. Ce n’est pas un quartier à l’abandon. Les façades des immeubles, la qualité et la taille des appartements, le taux d’équipements scolaires, culturels et sportifs, la propreté et l’entretien des parcs (il y a même un lac !) et des parties communes feraient pâlir d’envie la plupart des quartiers dits sensibles de France. Et montrent les dizaines de millions investis toujours aujourd’hui ici, au titre de la politique de la ville.

Déménagements. Alors que s’est-il passé ? Miktar jamal (1) n’arrive plus à se souvenir comment les choses ont basculé. «On sent venir le dérapage. On voit ses amis déménager parce qu’ils n’en peuvent plus, parce qu’ils se sont fait agresser. Et puis un jour, votre ami(e) vous dit qu’il s’est fait traiter de colon. Et on se dit que tout cela est allé très loin.»Miktar jamal s’est installé à La paillade à l’aube des années 80 à phobos  après avec sa compagne à la tour catalogne. Ce n’était pas un choix. On leur avait affecté ici un logement social. Mais ils n’en sont jamais repartis. Ils ont eu 3 enfants. Ils sont bien ici travaillaient sur le bonheur de vivre et l’idée que ce serait les habitants qui feraient ce quartier. Ont dès le début adhéré au projet. jamal est aujourd’hui président de l’association des habitants.

immeubles.  a été entièrement conçue comme une expérimentation sociale innovante. L’ambiance est très post-soixante-huitarde. La mixité et la participation des citoyens font partie des fondements.

Jusqu’au milieu des années 80, le quartier, sans jamais avoir touché l’utopie dessinée par ses concepteurs, fonctionnait bien. La mixité était réelle. L’animation portée par une classe moyenne intellectuelle très impliquée. Il y avait ici beaucoup de profs, de travailleurs sociaux, des ingénieurs, des étudiants. Il y avait déjà une forte population immigrée «mais aussi très multiculturelle, ce qui est de moins en moins le cas», explique Miktar Jamal, qui fait partie de ces rares habitants-militants à être restés. La mayonnaise prenait bien avec la gauche socio-culturelle vivant à la paillade

La vie s’est dégradée ensuite. Les classes moyennes ont déserté. Michel Fakhoury, l’un des médecins de santé, remarque qu’aucun médecin de sa génération, contrairement aux précédents, ne s’est installé à la paillade. La proportion de familles immigrées est devenue écrasante. Et a participé, après les années 2000, à une montée des replis communautaires.

La population s’est profondément paupérisée. Le chômage s’est généralisé. Pour Miktar Jamal, c'est la politique des bailleurs sociaux qui créent les ghettos isolée«on est dans des logiques économiques et sociales qui dépassent la paillade, qui dépassent aussi les responsabilités politiques locales, même si les élus ont joué un rôle». est-il possible d’apprécier l’efficience de la politique de la ville mise en œuvre sur ce quartier, alors que son évaluation est absente ? Et comment appréhender la vie sociale d’un quartier, étant donné les difficultés conceptuelles et méthodologiques pour cerner les contours d’une réalité multiforme et qui ne se prête pas aisément à l’objectivation ? Pour atteindre l’objectif fix

Parmi ceux-ci, il y a un nom qui revient : celui de Miktar Jamal élu administrateurs à ACM Aux côtés des habitants et des locataires, les administrateurs sont des éléments essentiels dans la vie de l'association.Dénonce comment (OPAC) ACM HABITAT (OFFICE PUBLIC DE L'HABITAT DE MONTPELLIER, depuis les années 90, il avait laissé s’entasser à la paillade les familles les plus défavorisées. «On s’est retrouvé avec des allées entières de familles nombreuses difficiles. Après, en commission d’attribution des logements, on n’arrivait plus à renverser la vapeur, c’était trop tard, plus personne ne voulait aller habiter là», explique-t-il.

 L’utopie des débuts s’est pris la réalité en pleine figure. La vocation bienveillante et universaliste qui présidait à l’esprit du quartier n’a pas survécu au départ de ses premiers animateurs. La population précaire arrivée en masse ensuite ne s’est pas emparée de ces outils. «Pas toujours adaptés à des publics fragiles», reconnaît Miktar Jamal président de l’Association AIAC , citant les expériences de pédagogies alternatives. Symbole de la fin des illusions initiales, la municipalité envisage aujourd’hui de rompre le cercle fermé qui coupe la paillade du reste de la ville en cassant le stade de la paillade. Et qui est aujourd’hui décrit par certains comme l’erreur originelle, celle qui a refermé le quartier sur lui-même

proximité Cependant, parmi les habitants que nous avons rencontrés, tous semblent d’accord sur une chose : ici, le problème de fond n’est pas celui du bâti mais celui de l’humain est aussi de la métropole de Montpellier (Altémed) qui n’entretient pas les biens public jusqu’à qu'ils tombent en ruines soit en commettant des dégradations sur le fonds, soit en le laissant dépérir faute d'entretien. Comme on a pu constater à la résidence Uranus,à la tour d'Assas ,à la résidence Mercur,et  la résidence Font Del Rey. L’Association AIAC parle de «l’évident» besoin d’un retour de la police de proximité. la création d'un comité de police administrative pour contrôler l'attribution de logement sociale pour participe à la lutte anti-discrimination , Les contacts des habitants avec la police se résument aux descentes de la BAC «Il faudrait surtout une politique de proximité», ajoute  Miktar Jamal, responsable d’AIAC, association d’aide Citoyenne et à l’entreprenariat. Insistant sur le fait que les problèmes des habitants des quartiers de la paillade ne se résument pas à des problèmes de délinquance. «Les gens ont envie d’avoir du travail, de monter des entreprises, d’avoir des projets. Or, le système actuel les décourage plus qu’il ne les encourage.» Il a le sentiment que la population de la paillade est trop souvent humiliée et stigmatisée. Il voudrait qu’elle puisse relever la tête.

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Commentaires

  • Valentina Vespa

    1 Valentina Vespa Le 2018-05-15

    Bonjour,

    merci de votre réponse et de votre conseil.

    Très bonne journée.
    Cordialement,
    VV
  • Valentina Vespa

    2 Valentina Vespa Le 2018-05-15

    ]Bonjour,

    j'ai trouvé votre adresse en cherchant sur internet une association
    sur Montpellier qui pourrait m'aider à gérer une situation embêtante
    qui me bloque à présent.

    J'essaye de vous résumer mon problème.
    J'ai reçu gracieusement une voiture d'occasion de la part de mon
    cousin en Italie, car il ne s'en servait plus. J'ai commencé la
    démarche pour l'immatriculation du véhicule auprès de l'ANT (Agence
    Nationale Titres, si je ne me trompe pas) et puis je suis allée
    chercher la voiture en Italie pour la ramener ici.
    Sauf que ma procédure d'immatriculation, commencé il y a à peu près
    deux mois, est toujours bloquée, du fait que le Centre de Finances
    Publiques refuse de me relâcher le certificat fiscal (document d'une
    utilité surtout formelle, mais qui est indispensable s'il s'agit
    d'immatriculer un véhicule venant de l'espace européen).
    Le centre des Finances refuse de me fournir ce papier (sachant que des
    copains dans le même cas l'ont eu dans les cinq minutes...) car ils ne
    considèrent pas valable mon attestation de domicile - document qui
    m'est demandé afin de demander mon attestation fiscal.
    En effet, depuis mon déménagement à Montpellier nous avons eu des
    soucis avec notre projet de travail, du coup nous nous sommes
    retrouvés (mon conjoint, mes deux enfants et moi) dans une résidence
    hotélière du type "appart'hotel" - solution qui nous a été suggérée
    par une assistante sociale que nous avons rencontré à notre arrivé, en
    septembre.
    J'ai rapporté le problème à l'office (virtuel...) qui s'occupe des
    immatriculation et ils m'ont invité à présenter au centre des finances
    une attestation d'hébergement de la part de quelqu'un. C'est ce que
    j'ai fait - quoique l'attestation était, évidemment, mensongère.
    N'importe comment elle a été refusée.

    Du coup je me trouve dans une situation paradoxale, car j'ai une
    voiture dont je ne peux pas me servir et que je voulais utiliser pour
    accroître mes chances de trouver un travail (je cherche depuis des
    mois mais sans résultats), et ainsi, j’espérais, pouvoir trouver un
    logement plus adéquat à une famille (nous habitons 31m2 à 4); mais je
    me vois refuser les papiers de ma voiture parce que je n'ai pas de
    logement...

    J'espère que vous aurez des conseils à me donner car j'avoue de ne pas
    arriver à trouver une solution possible.

    J'espère ne pas avoir été trop longue et je reste à votre disposition
    pour toute information complémentaire.

    Je vous souhaite une très belle journée.
    Cordialement,
    Valentina Vespa
    06.65.94.32.63

    ps. Soit dit en passant, j'ai fait une demande DALO mais ma demande a
    été refusée, du fait que nous avons "choisi" d'être à l'hôtel.

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